Je publie pas beaucoup depuis la dernière fois, ma soeur est arrivée en France samedi dernier, afin de passer deux semaines avec nous. Du coup comme toujours, je mets ma vie, ma déprime, mes emmerdes entre parenthèses le temps de son séjour, du moins j'essaie pour profiter d'elle un maximum.
Je suis tellement content de l'avoir près de moi. Ça me revigore, me rebooste, me remotive. Quand elle est là, ma consommation de joints diminue considérablement : 0 depuis qu'elle est arrivée. Pas mal, quand on sait que ça fait plusieurs mois que j'en fume (un, voire plus parfois) tous les jours.
Mais j'ai toujours des vieux moments de déprime, qui ne durent pas spécialement longtemps mais qui sont là. J'en ai eu un cet après-midi. Le point positif, c'est que je pense avoir compris d'où ça vient, même si je l'ai toujours su en fait.
Je ne supporte pas l'idée de ne rien faire. Je peux pas, ça m'est insupportable. J'ai envie de me flinguer. À chaque fois. Alors quand je suis seul, je fume. Je fume et je regarde une série ou fume et me branle. C'est tout. C'est pas saint, j'en ai conscience, mais c'est soit ça, soit je deviens dingue. Alors oui, la logique voudrait que j'essaie de me trouver d'autres passes-temps, mais la vérité c'est que je n'en trouve plus. À part écrire, j'ai rien.
Alors, je traîne sur les applications de rencontres, en espérant trouver un mec bien, ou un mec suffisamment sexy avec qui je pourrais m'éclater, mais la vérité c'est que je suis rarement motivé pour aller jusqu'au bout. Parce-que j'ai pas envie de baiser juste parce-que j'ai rien à faire, putain ! Puis à part des putes qui trainent à "UNIVERS JEUNES" tous les week-ends, ou des vieilles pédales arrogantes et superficielles, je trouve rien ! J'aimerais bien me trouver un mec de façon plus "naturelle" mais j'ai l'impression que ça ne viendra jamais. Alors oui, je peux aller marcher, me balader comme la dernière fois, mais je dois me taper 45 minutes de transports pour arriver sur Paris, j'ai pas toujours le courage de me lancer dans une telle aventure, surtout quand j'ai un petit coup de mou. Alors, je ne fais rien, je fume, je me plains, je suis désagréable et je déprime. C'est un putain de cercle vicieux.
Bref, j'en reviens à cet après-midi. J'ai pris ma semaine pour pouvoir rester avec ma soeur, donc cette semaine, pas de stage ! Je suis allé en cours ce matin, je suis rentré, attendu que ma soeur revienne vers 15h. Et une fois rentrée... impossible de trouver quelque-chose à faire. Flemme de prendre le métro et rien à faire aux alentours de chez nous. Alors on a regardé un film et j'étais mal de savoir que je ne faisais rien. Du coup, j'avais envie de fumer.
D'une manière générale, je déprime (et donc fume) quand je me fais chier.
La bonne nouvelle, c'est que ces phases là ne durent pas longtemps. Puis, le simple fait d'en parler ici me soulage déjà beaucoup. Heureusement ! J'ai pas envie de revivre ce que j'ai vécu l'année dernière et devoir retourner voir ma psy.
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