#128 Stop and Stare

"Stop and Stare, I think I'm moving but I go no where. Yeah, I know that everyone gets scared, but I've become what I can't be". Cette phrase qui me résonne dans la tête, incessante, comme le bruit d'une horloge qui nous empêcherait de dormir. 
Tout d'abord, encore une fois, je vous prie de m'excuser pour le nouveau manque de nouvelles. Je me retrouve de plus en plus souvent à vous rédiger ce genre d'excuses, ça ne me plaît pas. Pour tout vous dire, je me force un petit peu à écrire celles-ci et cet article, par ce que pour être honnête, j'en n'ai pas vraiment envie. Tenir un blog nécessite de le tenir à jour régulièrement, et il suffit que le coche soit raté une fois pour être totalement bouleversé et incapable d'écrire quoi que ce soit. C'est une sorte de cercle vicieux, je n'écris pas sur un évènement, car pour comprendre ce dernier, il faudrait avoir connaissance du précédent. C'est sans fin. 

Je profite d'une séance de conduite manquée pour venir vous raconter tout ça, par ce qu'à dire vrai, je ne fais plus grand chose de ma vie. Je n'ai pratiquement jamais cours, je ne conduis qu'une fois par semaine parce que je n'ai pas 100€ à dépenser quotidiennement et je n'écris même plus, cet endroit en est la preuve. En d'autres termes, vous l'aurez compris, je me fait chier et comme d'habitude, c'est pas la grande joie. Mais j'essaie de m'accrocher. Mes journées et fins de semaines (j'adopte le jargon québécois vous avez vu ?) les plus trépidantes se résument à aller m'acheter des clopes pour pouvoir rouler mes joints, les fumer, dévorer de plus en plus de séries et a voir Marc, de temps en temps. 

"Où ça en est avec lui d'ailleurs ? On n'a plus de nouvelles !" Bande de petites commères. Vous êtes vraiment comme ma soeur, comme ma soeur car c'est en fait d'elle dont provient cette question. Et bien, je vais répondre ce que je lui ai répondu : "toujours rien". Qu'on m'épargne les discours engagés pro-love et moralisateurs, par contre, s'il vous plait. 

Donc oui, toujours rien avec Marc. Pourtant tous les ingrédients sont réunis : je me sens bien, je suis en manque, il ne devrait y avoir aucun problème. Mais comme je disais à ma meilleure amie, revenue d'Angleterre pour le weekend, hier soir, j'ai peur de toutes les choses que ça risque d'engendrer. Pour faire simple, il me faudrait les avantages sur les inconvénients : baiser quand je veux, être en couple quand je veux et tout arrêter dès que ça me saoule, pour reprendre un peu plus tard. Mais c'est pas comme ça la vie, je le sais, alors ça coince. Depuis plusieurs semaines, j'ai l'impression que ma vie est en pause, littéralement. Niveau cul, il ne s'y passe rien depuis que j'ai arrêté de fréquenter Hornet, Grindr & cie (bon, j'y suis toujours mais en tant que simple spectateur). Alors je sais que c'est fondamentalement une bonne chose d'arrêter de rencontrer ces connards qui ne recherchent absolument pas les mêmes choses que moi, je le sais. Mais je me sens brimé du coup. Alors que je suis célibataire, ce qui est un comble. 

Si je baisais avec un mec lambda, j'aurai, je le pense à 100%, l'impression de le tromper. Il est devenu presque indispensable à ma vie parce que s'il n'était pas là, je crois qu'aujourd'hui je serais perdu. Mais j'ai encore du mal à me défaire de toutes les interrogations qui m'assaillent. Voyez tout le paradoxe de la chose, le dénouement attendra encore un peu. 

Sinon j'ai quand même bonne nouvelle !
Je ne sais pas si vous le savez mais cette année, afin d'enfin valider ma licence, je dois effectuer un stage, obligatoire cette fois (de 8 à x semaines), de 3 mois pour moi, à partir de la mi-avril. J'ai commencé à démarcher auprès de petites rédactions au mois de novembre déjà, j'ai eu quelques réponses, rien de très fabuleux. Mais après un tweet lâché il y a quelques jours, j'ai eu pas mal de retours dont l'agence qui m'a accueilli l'année dernière qui m'a assuré être partante pour me reprendre. Donc même si je trouve vraiment rien, j'ai quand même une roue de secours, même si j'aimerais un peu plus de responsabilités maintenant… 

"Annonce" avec de grosses guillemets :
D'ailleurs, j'en profite ! Si certains ou certaines d'entre vous connaissent des agences, des sites réputés ou même des start-ups basées sur Paris qui seraient à la recherche d'un jeune stagiaire tout gentil et tout mignon pour du CM, de la rédac web ou plus généralement ; tout ce qui touche à de la communication digitale, n'hésitez pas à m'en faire part ! Sait-on jamais, merci beaucoup. 

Je me suis forcé à rédiger le début de cet article et pourtant, aucun ne m'a semblé être aussi facile à écrire. À très vite, promis ! 


Lucas Lopes

Blogueur depuis 2012. Lucas, 20 ans, suceur de bites et fumeur de joints. J'aime envisager mon écriture comme étant une forme de psychothérapie.

5 commentaires:

  1. Quand même de bonnes nouvelles là-dedans.
    Au plaisir de te relire très vite :)

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  2. Bonsoir,
    Si cela t'intéresse, le magazine Grazia recherche un Community Manager à temps complet pour au moins 3 mois, à partir de maintenant. De nouvelles plumes viennent d'intégrer la rédaction qui tend vers plus d'impertinence, d'humour et d'humeur. En plus de voir comment le magazine tente de se transformer au sein d'une presse féminine stéréotypée et réductrice, ce stage peut permettre de toucher au journalisme.
    Tu peux postuler à l'adresse suivante : laurence.vely[at]mondadori.fr

    Enfin, sache que je te lis avec beaucoup de plaisir. Accroche-toi. Bonne continuation :)

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    1. Grazia ne correspond pas vraiment à ce que je recherche mais j'ai quand même envoyé un mail, pour rire.
      Réponse instantanée : "Bonjour ! On a déjà pris quelqu’un, trop tard…. Vous nous réécrivez dans quelques semaines ? cordialement"

      Merci quand même en tout cas :)

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    2. Je t'en prie.
      Au plaisir ;)

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    3. Hello,
      Ma société qui est une startup recherche exactement ton profil, envoie moi un mail sur kreemak@gmail.com .

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