#141 Et si je devenais planneur stratégique ?

Alors non, l'idée n'est pas sortie de mon chapeau comme ça, il s'agit plutôt d'une opportunité. Une opportunité qui m'est offerte par le bras-droit du patron de l'agence de communication dans laquelle j'effectue mon stage depuis presque 5 mois maintenant. 




Je ne sais pas si vous vous souvenez mais il y a longtemps, très longtemps, j'avais écrit un article où je dressais le portrait des personnes travaillant à l'agence (que j'avais finir par mettre hors-ligne, par peur de me faire démasquer un jour). Sur cet article datant du 29/11/13, j'avais écrit ceci à propos d'une certaine Anne, Anne le dragon :

Ahhh, la jeunesse...

À l'école on m'a toujours dit que les profs qu'on détestait au début étaient ceux dont on aurait le plus de mal à se séparer une fois l'année terminée... Et je dois avouer que cette théorie a toujours été appliquée à la lettre, du moins pour ma part. C'est le cas pour Anne, la pédale snobe.

Dès mon deuxième stage à l'agence, mes rapports avec Anne ont été quelque peu plus cordiaux, c'était pas l'amour fou, mais disons qu'elle devait supporter ma présence... Puis j'ai du récupérer un de ses clients qui la mettait à bout de nerfs, j'ai également du reprendre une partie de ses missions pendant son burn-out du mois de Juin et enfin, plus récemment, je l'ai assisté sur certains projets. 

Le mois d'Aout a véritablement été sujet aux rapprochements entre elle et moi. Évidemment, le patron et la moitié de l'agence n'étant pas là, on se lâche, on rigole, on traîne... D'abord à partir de 16h le vendredi après-midi, puis pendant les pauses-dejs et enfin... pendant et après les pauses-dejs. C'est au détour d'une simple question, un midi, que j'ai senti que notre relation n'allait plus jamais être la même :

- Alors, Lucas ? C'est quoi la suite ? - Oh ben moi depuis le début je ne cache pas mon envie de rester et d'évoluer ici. Ca a d'ailleurs été un des facteurs motivant mon retour parmi vous, cependant au vue des récents évènements j'ai un peu peur... 

À partir de ce moment la machine était lancée. 
Anne venait de faire son entrée dans ma vie tourmentée. 
Je doute que l'agence soit en mesure de te garder, financièrement parlant... Tu as du talent !... Et pourquoi pas essayer le freelance ?... Pourquoi ne pas reprendre tes études ?... Voire tenter le Celsa ?... Pourquoi tu ne veux pas rester chez toi ?... Qu'est-ce qu'il a ton beau père ?... 
Pendant trois jours nous nous sommes parlés de 13h à 15h30 sans aucune interruption et dans la plus grande aisance, j'avais l'impression de parler à une amie voire à une psy. Nous avons découvert beaucoup de choses l'un sur l'autre, beaucoup de points communs que nous n'aurions jamais soupçonné l'existence, elle m'a d'ailleurs conseillé la lecture d'un livre dont je viendrai vous donner des nouvelles. Ces échanges sincères portant sur nos rêves, nos personnalités, nos peurs, nos envies et nos problèmes ont donnés lieux à une nouvelle forme de complicité. Ainsi, toute cette semaine Anne m'a donné des choses que je n'avais pas l'habitude de faire, comme pour me tester, ressentais-je dans mon for intérieur. 

Jusqu'à maintenant, il était clair que l'agence ne me garderait pas pour cause de contraintes budgétaires. Et ce matin, en ouvrant mon compte Facebook :


Alors, qui sait... Peut-être que... 
Je ne sais pas où tout ça me mènera ni même si ça aboutira mais en dépit de tout ça...
Je viens d'apprendre quelque chose de très important sur le plan humain : on se trompe souvent sur les personnes et mieux vaut retourner 7 fois sa pensée sans son cerveau avant de tirer des conclusions trop hâtives et d'haïr les gens pour ce qu'on croit qu'ils sont. Merci Anne. 



Lucas Lopes

Blogueur depuis 2012. Lucas, 20 ans, suceur de bites et fumeur de joints. J'aime envisager mon écriture comme étant une forme de psychothérapie.

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