#49 Bilan post-psy (6)

Ça va depuis la dernière fois, j'ai pas vraiment eu de coups durs, c'est même le contraire, mais la période que je redoutais tant est enfin arrivée, ça y'est, on est au mois de Juillet. 

Je suis assez content de voir la façon dont j'ai occupé ce premier mois de vacances, je m'en suis relativement bien sortis, mais il reste deux longs mois à combler. 

L'objet de la séance d'aujourd'hui porte sur la famille, encore. Je remarque qu'on creuse le problème chaque fois un peu plus, on en aura jamais fini, mais il est nécessaire de le faire. 

Je me suis rendu compte que si le comportement de ma mère m'affectait tant, ce n'était pas parce-qu'elle changeait inévitablement en fonction de certaines situations, mais tout simplement parce-qu'elle ne collait pas à l'image de la bonne mère dont j'ai tant de mal à me défaire, encore aujourd'hui. Ce qui est toxique pour elle, l'est d'autant plus pour moi. Du côté de mon père, j'ai l'impression que la relation qui nous lie est de plus en plus formelle que sincère. Mon père est littéralement absent de ma vie, chose que je peux comprendre, mais qui est néanmoins difficile à accepter. 
Je n'arrive pas à m'ouvrir à mes parents, j'ai un gros blocage. J'aimerais pourtant, mais je n'y arrive pas. C'est comme ça.

Pour ce qui est de mon besoin d'hyper-activité, c'est simple. Je suis arrivé à un point où j'éprouve l'envie constante d'être ailleurs, entouré, encore plus qu'au départ. L'idée d'avoir des périodes de calme dans ma vie est indéniable, je l'ai bien accepté, le seul problème est que je veux choisir ces périodes et non pas les subir. 

Comment bien vivre en ayant conscience que mon besoin d'exaltation perpétuel ne sera pas toujours satisfait ?  

C'est tant de problématiques que je dois résoudre. 
Si cette thérapie m'apprends bien deux choses, c'est que mon problème se situe à deux niveaux : celui de ma famille (plus particulièrement, de mes parents), et du mien. Deux choses indissociables en somme. Et que, dans la vie, il n'y a pas d'échecs, juste un ensemble d'expérience qui marchent, ou non.


Ps : J'ai appris que la pièce dans laquelle j'avais peut-être l'opportunité de jouer ne recherchait plus de comédiens... Mais que la situation pouvait changer d'ici quelques semaines. Génial.
LL

Lucas Lopes

Blogueur depuis 2012. Lucas, 20 ans, suceur de bites et fumeur de joints. J'aime envisager mon écriture comme étant une forme de psychothérapie.

1 commentaire:

  1. C'est drôle, la présentation que tu fais, que la psy fait de tes parents, la relation que tu sembles entretenir avec eux, du moins l'image que je m'en fais, semble proche de celle que je peux avoir mes parents. Et si c'est bien le cas, oui, je peux comprendre le poids que ça peut représenter...

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