#174 Préparer le départ !

Je suis rentré de ma thalasso très détendu, ce fut 3 jours de rêve au cours desquels j'ai pu prendre confiance en moi, notamment sur la route. J'ai conduis tout le long du séjour et je dois reconnaître que j'en ai bavé par moment, mais tout cela fur formateur. Surtout à quelques jours du grand départ : le déménagement. 

Tout va très vite en ce moment. A peine après avoir repris le boulot, il faut déjà penser aux affaires à trier, aux cartons à préparer, aux dossiers à envoyer... Tout un méli-mélo de trucs pratico-administratifs qui semblent tellement compliqués et longs... Inutile d'espérer entretenir une quelconque vie sociale en ce moment, je suis vraiment trop angoissé et sous pression. Un comble quand on sait que je ne me ronge plus les ongles et les doigts depuis une dizaine de jours (il fallait que je l'écrive).

 J'ai passé l'après-midi d'aujourd'hui à trier 15 années de vêtements dans mon armoire. J'ai jamais été un grand fan des tris et des grands ménages de Printemps, je suis surtout du genre à tout garder parce qu'on sait jamais. Entre mes cours de primaire-collège-lycée-fac, mes lettres, mes souvenirs, mes papiers, mes livres, VHS, DVD, mes cachettes, mes jeux vidéos et tout mon bordel, le chemin est encore long. Aujourd'hui, j'ai du vider près d'une centaine de vêtements que je ne mettais plus. Certains iront pour le fils d'une amie à ma mère, d'autres pour qui ce sera utile. J'ai prévu de passer la journée de demain à vider un grand meuble, celui des VHS/DVD/Bazar/Trucs-en-tout-genre, assez conséquent.

C'est étonnant de ressentir cette légère angoisse, ce petit pincement au coeur, à chaque fois que tu te sépares d'un objet qui a été à toi. Moi en tout cas, c'est une véritable épreuve. J'ai toujours eu du mal à jeter quoi que ce soit depuis tout petit, à l'époque ça allait même jusqu'à être incapable de jeter une paire de chaussettes trouées ou pire, des emballages que je pliais et rangeais dans une boîte... Et pourtant, j'ai commencé à jeter tout à l'heure en plus des vêtements, mes cours de Français de 1ère, que je gardais dans un coin de mon armoire, en me demandant mais pourquoi j'ai gardé ça ? C'est vrai, pourquoi je gardais ça ?

Les prochains jours et weekends s'annoncent intenses, chargés en souvenir, en interrogations, en appréhension... Parce que faut pas oublier que dans 3 semaines, chez moi, ce ne sera plus chez moi. Et oui, je t'avoue que ça me fait peur.

Lucas Lopes

Blogueur depuis 2012. Lucas, 20 ans, suceur de bites et fumeur de joints. J'aime envisager mon écriture comme étant une forme de psychothérapie.

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