#17 Une affaire de drogue

Je me questionnais il y a quelques temps sur une potentielle addiction à certaines drogues, j'étais resté sur des questionnements flottants, aujourd'hui la situation n'a pas vraiment évoluée. 

Hier encore, cela faisait deux semaines que je n'avais pas touché à un joint (sauf si on compte la latte que j'ai tiré sur le joint de Claire vendredi dernier), j'étais assez content de moi. Enfin, c'est une cure un peu forcée que j'ai du subir, n'ayant pas eu assez d'argent pour me payer quelque-chose

Durant ces deux semaines, je peux me souvenir d'avoir ressentis un certain manque parfois, une envie, un besoin incessant de me sentir partir ailleurs, casser la routine, ne plus subir. 

J'ai pu remarquer un certain changement dans mon comportement aussi. J'ai très mal dormi ces 7 dernières nuits. Perpétuel schéma ; je mets une demi-heure à m'endormir (ce qui est assez inhabituel chez moi) avec une phase semi-consciente-inconsciente qui dure quelques secondes où j'ai du mal à situer mon état, endormis ou pas ? Puis je finis par enfin m'endormir. 

J'ai l'impression que la drogue comble un vide en moi, mais lequel ? 

Je déteste être seul chez moi en temps normal, j'ai sans arrêt le besoin d'être avec mes amis, de me sentir aimé, apprécié, de rencontrer des gens... mais quand j'ai quelque-chose sur moi, que je suis défoncé, ou que je suis post-défoncé, j'accepte et apprécie même la solitude.

Tout ce que j'écris dans ce billet semble complètement décousu, incohérent, j'en conviens. Mais ce que j'ai ressentis, ressens, n'est qu'incohérence et bazar. Tout arrive à la fois et tout ce mélange, presque impossible à décrire. 

J'ai de nombreux cas de drogués dans ma famille, de toxicomanes même. Trois de mes oncles sont décédés à cause de ces produits néfastes. Leur consommation ne s'arrêtait pas au cannabis ou au shit, c'est sûr, mais ça a commencé comme ça. J'ai pas envie de suivre le même chemin. 

J'attends pas de jugements, de critiques ou quoi que ce soit, j'écris ça en priorité pour moi, pour essayer de comprendre et d'y voir plus clair. J'aime pas l'image que je dégage de moi à travers ce message, mais je dois être honnête et c'est très difficile, ça fait très mal. C'est sans doute la raison pour laquelle cela fait une heure que je me tâte à publier ça. Mais je commence à y voir plus clair en ce qui concerne les raisons pour lesquelles j'ai décidé de créer ce blog : dire la vérité, aussi trouble soit-elle, et en tirer les conséquences qui s'imposent. 

Bref, pour finir sur une note plus joyeuse ou plutôt culturelle, en regardant le journal de 13 heures de France 2 j'ai pu intercepter un reportage concernant le beau Bradley Cooper (Bradley !!!) qui parle d'un de ces films : Happiness Therapy, ça a l'air plutôt pas mal. Ce film, de ce que j'ai pu voir dans le reportage, semble traiter de divers problèmes : dépression, dépendance, amour... J'essaierai de le regarder dans les jours à venir. 


LL


Lucas Lopes

Blogueur depuis 2012. Lucas, 20 ans, suceur de bites et fumeur de joints. J'aime envisager mon écriture comme étant une forme de psychothérapie.

2 commentaires:

  1. Les addictions sont toutes difficiles à identifier et gérer. Et on se donne toujours une excuse de loisir ou de plaisir pour les justifier. Mais il ne faut pas non plus vivre en ascète pour les éviter, sinon on se prive de trop de bonnes choses de la vie. ^^

    Pour le sommeil, connaissant pas mal de gens qui fument pas mal, c'est sans aucun doute lié. Un joint aide à dormir, et puis après on dort moins bien sans, et ensuite sans joint on ne dort carrément pas. Donc il faut te réhabituer à dormir sans, et ce n'est pas une sinécure !!!

    L'important c'est cette conscience que tu nourris et qui est positive. Il faut que tu saches jauger où tu en es, et c'est bien de flipper des mauvais exemples que tu connais. Ce sont sans doute des garde-fous salutaires. C'est cool si tu peux comme cela arrêter complètement de temps en temps même si tu en chies (et que la raison est financière lol), ça te montre à quel point tu es dépendant. :)

    Il faut aussi avoir en tête que fumer une latte pour s'endormir sera toujours mieux que de s'avaler un somnifère. :D

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    1. Merci pour ce commentaire :)

      Je sais, plutôt je pense, que je ne suis pas un cas spécifiquement "grave" ou avancé, du moins pas encore. Mais je me questionne, sincèrement. Il faut que je fasse quelque-chose, mais je ne sais pas quoi. Je sais que, pour l'instant, je ne me sens pas capable de tout couper, comme ça.
      Faut que j'arrive à maîtriser...

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